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PATRIMOINE MILITAIRE

Forts, monuments, bâtiments, châteaux…

LE FORT DORSNER

Auparavant propriété de l’armée, le fort est acquis en 1987 par la commune de Giromagny. Les bénévoles de l’Association du Fort Dorsner mettent depuis plus de 30 ans toute leur énergie pour le restaurer, l’entretenir et en assurer la promotion.

Localisation et description

Référence : 90052301
Commune : Giromagny
Localisation : Route d’Auxelle, D12, chemin irrégulièrement entretenu à partir du cimetière, à la sortie du village
GPS : 47.7305 / 6.8130

Description : fort d’arrêt faisant partie du rideau défensif « Séré de Rivières » de Haute-Moselle. Prévu pour abriter en temps de guerre une garnison allant jusqu’à 649 hommes servant jusqu’à 50 pièces d’artillerie. Il fut le premier fort de ce type à recevoir en 1880 deux tourelles « Mougin » pivotantes sur 360 degrés et équipées chacune de deux canons de 155. Son plan de forme trapézoïdale couvre une superficie de 2,5 hectares et s’organise autour de la cour profonde et de forme octogonale originale. La maçonnerie est en grès rose local, certaines salles voûtées sont de très belle apparence.
C’est un élément capital du patrimoine sous-vosgien et un atout sur les plans touristique et culturel.

État : entretenu. Restauré en partie, ruiné par endroit. Un avant-projet de sauvegarde lourd a fait l’objet d’un rapport très détaillé sur l’état du fort et sur les travaux à effectuer pour assurer sa pérennité (voir liens ci-dessous).

Date : construction de 1875 à 1880 – aménagements en 1888 (poudrière souterraine) et 1915 (abri-caverne pour la troupe).

Visible : entrée et fossés depuis le pont d’accès en dehors des visites. Visites libres (de début juillet jusqu’aux journées du patrimoine, mi-septembre, les dimanches et jours fériés) ou guidées (avril à octobre, sur rendez-vous).

Historique

Voir les deux articles de Ralph DELAPORTE publiés dans La Vôge n°36 et La Vôge n°38

1871
Traité de Francfort, la frontière avec l’Empire allemand passe à moins de 6km de Giromagny.

1873
Le Comité de Défense retient le projet d’une ligne de fortification proposé par le général Séré de Rivières.

1875
Premier coup de pelle sur la Tête du milieu, mamelon dominant l’intervalle entre le pied des Vosges et la place forte de Belfort.

1880
Les travaux se terminent par la mise en place des deux tourelles « Mougin ».
Il prend le nom d’un général du premier Empire, Jean Philippe Raymond Dorsner.

1888
L’évolution de l’artillerie impose le renforcement des points faibles et l’aménagement de magasins-cavernes.

1913
Construction de deux observatoires bétonnés.

1914-1915
Renforcement des caponnières et creusement des abris souterrains.

1914-1918
Le fort se trouve à 25km du front et ses canons restent muets.

1918
La garnison quitte le fort qui sert alors de magasin.

1940, 18 juin
Contourné par les forces allemandes et incapable de faire face, le fort se rend.

1941
Destruction des deux tourelles pour récupération du métal par l’occupant.

1944
Les Allemands abandonnent le fort après avoir fait sauter le stock de munitions.

1944-1986
Inutilisé par l’Armée, qui en est encore propriétaire, l’ouvrage est envahi par la végétation et se dégrade inexorablement.

1987
La commune de Giromagny rachète le fort, des bénévoles s’emploient à le nettoyer.

1988
Le drapeau tricolore flotte à nouveau sur le fort. Début du chantier de restauration.

1990
Création de l’Association du Fort Dorsner (A.F.D.).

1992
Réhabilitation de la caponnière double.

1993
Premier accueil du public.

1995
Inscription à l’inventaire des Monuments Historiques.

Liens utiles

Le fossé de gorge à gauche de la porte d'entrée

La cour intérieure vue du dessus

Vue à basse altitude de l'entrée et de la cour (photo Bruno Bertin)

Reconstitution d'une chambre dans la salle d'exposition (un lit à 4 places)

Escalier d'accès à la tourelle Mougin Est

1er étage : couloir-magasin Nord (à droite, rambarde du puits d'une tourelle)

RDC : base du puits de monte-charge de la tourelle Est

Au sol, à gauche : trace des rails utilisés pour déplacer les munitions)

Caponnière double : fossée diamant (photo Bruno Bertin)

Vue du Ballon d'Alsace depuis la tourelle est

Le tunnel d'entrée dans la cour

Cours latérale Est

Reste d'enduit de parement dans un couloir de la caserne de gorge

Accès au-dessus côté Sud-Ouest

1er étage : chambres des troupes (à droite, ouvertures sur la cour)

RDC : puits de la tourelle Est débouchant à l'air libre

Tourelle Est : une partie du chemin de roulement est visible (rail circulaire)

Chambre de tir de la caponnière équipée d'un canon de 12 culasse

LE CHÂTEAU MÉDIÉVAL DE ROUGEMONT-LE-CHÂTEAU

Localisation et description

Référence : 90089301
Commune : Rougemont-le-Château
Localisation : Montagne des Boulles, crête vosgienne de 736m d’altitude dominant au nord le village de Rougemont-le-Château. Accès par un sentier de randonnée depuis le centre du village ou en voiture en empruntant un chemin de montagne démarrant au niveau de la carrière, dans la vallée de St-Nicolas. Les 500 derniers mètres se font à pied.

GPS : 47.7478 / 6.9667

Description : petit château du Moyen-âge dont les bases ont été remarquablement bien conservées. Les fouilles récentes (années 1980) ont permis de retrouver l’état des lieux 600 ans auparavant.

État : ruine en bon état, les vestiges s’élèvent jusqu’à plusieurs mètres.

Date : première construction au 12è siècle. Après le siège de 1375 le site a été abandonné à la nature.

Visible : visites libres, toute l’année, de préférence en dehors des périodes où le site est enneigé. S’équiper de bonne chaussures et surveiller étroitement les enfants. Des panneaux explicatifs répondent à la plupart des questions des visiteurs. La Chapelle Sainte Catherine est à un quart d’heure de marche du château (sentier balisé).

Historique

Fin du XIIè siècle :
Construction par Frédéric II, comte de Ferrette et seigneur de Rougemont, de cette forteresse pour surveiller la porte de Bourgogne et la route longeant le pied des Vosges du sud. L’enceinte de forme trapézoïdale enserrant une tour en forme de quadrilatère ne comporte pas encore de barbacane. Le logis seigneurial est adossé au mur sud.

1295
Jean de Ferrette fait don à son oncle Thiébaud de Ferrette de son « châtel haut de Rougemont »…

Vers 1300
Remaniement du château suite à un incendie, ajout de la barbacane, reconstruction de la tour de forme circulaire sur la base de la tour rectangulaire. Le logis seigneurial est déplacé contre le mur nord.

1347
L’archiduc d’Autriche, Albert II de Habsbourg, hérite de la seigneurie de Rougemont. Le village restera autrichien jusqu’en 1648.

1375
Siège et destruction du château par les bandes d’Enguerrand sire de Coucy qui ravagent le sud de l’Alsace à la même époque.

1648
Traités de Westphalie, la seigneurie de Rougemont devient française.

1977
Début des fouilles par une équipe de bénévoles du Foyer Rural de Rougemont.

1990
Fin du chantier de fouille, le site peut accueillir le public. Un partie du matériel mis au jour est visible au Musée historique du Château de Belfort.

L'enceinte, vue du Sud-Ouest, la barbane à gauche

Pont d'accès permettant de traverser le fossé Ouest

Porte arrondie des communs placés sous le logis seigneurial

Vue sur Rougemont depuis la courtine où se trouvait le logis seigneurial

Base de la tour ronde sur les restes de l'ancienne tour rectangulaire

Le fossé barrant l'éperon, le haut de la tour au-dessus du mur

Le mur d'enceinte Ouest planté sur un rocher

La forge-écurie, à droite en entrant dans la cour

Vue depuis l'angle Nord-Est (porte d'entrée au fond à droite)

Le puits au centre de la citerne à filtration

LES RUINES DU ROSEMONT

À consulter sur le site LISA 90 : Un trésor dans le Rosemont !

L’intérieur de la tour (photo Thierry Marline)
Vue depuis le parking au bord de la rivière (photo Thierry Marline)

Localisation et description

Référence : 90085301
Commune : Riervescemont
Localisation : Sortie de Vescemont (La Planche le Prêtre) en direction de Riervescemont
GPS : 47.7614 / 6.8627

Description : ruine se résumant à quatre murs, située sur un rocher dominant la rivière de la Rosemontoise.

État : vestiges d’une tour carrée.

Date : construction vers le milieu du XIè siècle, abandonné au XIVè siècle.

Visible : visites libres, toute l’année, accès relativement facile par un beau chemin forestier puis un sentier menant au pied du rocher. L’accès à l’intérieur de la ruine est relativement dangereux.

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