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Table des matières

La véritable origine des étangs du Malsaucy et de la Véronne

François Liebelin        

3

Le pesage public du XIVème au XXème siècle

Gilbert Ricard

10

Le fort Dorsner de Giromagny (1ère partie)

Ralph Delaporte

30

Il y a 100 ans. Revue de presse

Maurice Helle

33

Les enfants-héros de Giromagny et Rougemont

François Sellier

44

Histoires d’outils. Vauban, normalisateur des outils de siège

Claude Canard

48

L’horloge de l’Hôtel de ville de Giromagny

Marie-Noëlle Marline-Grisez

52

Les Mines polymétalliques du « Rosemont » durant la guerre dite de Trente ans (1633-1638)

François Liebelin

54

Le monument aux morts intercommunal de Rougegoutte/Vescemont

Maurice Helle

77

Une nouvelle source de l’histoire sous-vosgienne aux Archives départementales de Belfort : le fonds Mazarin

Jean-Christian Pereira

84

L’orgue de Lepuix-Gy, église de la Nativité

Jean-Jacques Griesser

87

Sur le chemin des croix. La croix Petitzon à Lepuix-Gy

Maurice Helle

89

Erreur de tir, cela aurait pu être pire…

Jean-Marie Parisot

91

Le camp des prisonniers civils anglais

Marc Planchat

93

Quand les rats musqués de Leval se sont faits la belle

François Sellier

97

La Vôge a lu

101

Accueil Saint-Barbe

 

103

Regards sur le 20ème anniversaire de l’A.H.P.S.V.

 

104

Les médaillés de la Sainte-Barbe

 

105

Nos ancêtres sous-vosgiens sur Internet

106

20 années d’activités

 

108

Regards sur le 20ème anniversaire de l’A.H.P.S.V.

118

Le fort Dorsner de Giromagny

La guerre de 1870-1871 laisse la France vaincue. Les Allemands imposent l’annexion de l’Alsace-Lorraine moins Belfort par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871. La frontière passe désormais sur la ligne de crêtes Ballon d’Alsace-Sudel. Le nouvel empire allemand reste inquiétant et la France doit se protéger.

La fortification permet avec des effectifs réduits d’assurer la sécurité, d’où I’utilité d’un nouveau rideau défensif cohérent. La conception de ce nouveau système fortifié est confiée au Vauban du 19ème siècle : le général Séré De Rivières. Ce système comprend 158 forts, 40 petits ouvrages et 254 batteries qui seront édifiés entre 1874 et 1885 (et quelques-uns début des années 1900).
C’est dans la zone Est, face à I’Allemagne, que l’on intensifie la défense tout en canalisant le passage de l’ennemi afin de pouvoir l’attaquer sur ses flancs.
Pour ce faire, on organise un système composé de corps retranchés reliés par des rideaux défensifs.
Le camp retranché est une ceinture de forts, s’appuyant mutuellement et établis autour d’une ville. Il protège la concentration des armées, il abrite leur approvisionnement, il sert de pivot de manoeuvre aux armées de campagne, il se situe aux extrémités du réseau défensif. Le rideau défensif est une ligne de forts isolés établis en zone de relief, afin de tenir sous leurs feux les points de passage obligés.
On trouve quatre camps retranchés de première ligne (Belfort, Epinal, Toul et Verdun), deux rideaux défensifs (Haute-Meuse et Haute-Moselle). Giromagny étant rattachée à cette dernière. A l’arrière, une deuxième ligne de camps retranchés à vocation logistique (Reims, Langres, Dijon, Besançon) qui est chargée d’empêcher le contournement de Belfort par l’Est ; la Trouée de Belfort étant la voie d’invasion obligée de I’Allemagne vers la Franche-Comté. Le contournement est empêché au Nord par le rideau défensif de la Haute-Moselle dont font partie Giromagny et Château-Lambert pour la Franche-Comté, à la limite des Vosges. Au Sud, le petit rideau défensif du Lomont s’appuie sur les plateaux du Jura.
Le fort de Giromagny assure la liaison entre le rideau défensif et le camp retranché de Belfort. ll est situé sur le Mont Romain à 550 m d’altitude sur la Tête du Milieu et assure la protection de l’axe Nord-Sud, c’est-à-dire la route du Ballon d’Alsace à Belfort, et l’axe Est-Ouest (route de Masevaux à Ronchamp). C’est un fort d’arrêt.
Belfort est alors une des plus grandes places fortes en 1914.

Le fort des « Ritals »

Les travaux de construction du fort de Giromagny débutent le 29 juin 1875 et se terminent en 1879. Il subit néanmoins des aménagements et constructions jusqu’en 1915. ll est abandonné à I’armée allemande le…

(La suite dans : Le fort Dorsner de Giromagny (1ère partie), par Ralph Delaporte page 30 – la deuxième partie est publiée dans La Vôge n°38)

En savoir +
Patrimoine militaire // Le fort Dorsner

La véritable origine des étangs du Malsaucy et de la Véronne

Dans le numéro 61 du Pays Comtois de 2005, la rédactrice de l’article « Une identité un peu vague » consacré au Malsaucy nous dit :

… À quelques encablures de Belfort, le Malsaucy étire ses 64 hectares. On le dit crée par le cardinal Mazarin, on le nomme lac. Rien n’est moins vrai. Seule certitude, il fut une réserve piscicole et devint « il y a plus de cent ans » un lieu de tourisme et de plaisirs nautiques…

Et plus loin nous lisons :

… selon une étude réalisée en 1992 par François Liebelin, au nom de l’Association pour l’Histoire et le patrimoine sous-vosgien, il auroit été créé dons les années 1560-1562 par un nommé Desle Faivre dit Deschomps. Or, en cette seconde moitié du XVIème siècle, le cardinal Mazarin n’était pas né! Légende donc, que l’aménagement de sa digue par le mînistre de Louis XIII, alors comte de BelforT pour accroître son immense fortune ovec la vente du poisson qu’il aurait fait élever dons cet étang. Quoiqu’il en fût, cette vocation piscicole est quant à elle bien établie. Et elle perdura jusqu’en 1972…

Nous avions effectivement ébauché en I 992 une étude historique sur le Malsaucy et la Véronne en précisant toutefois à l’époque que les premiers documents connus sur ces pièces d’eau remontaient à 1560, et bien entendu, en aucune manière, ils ne concernaient leur création probablement bien antérieure.

Nos recherches consacrées au recensement et à l’étude des anciennes industries du nord du département utilisant l’énergie hydraulique nous ont conduit au fil des années à dépouiller systématiquement les archives »Mazarine » de l’ancien comté de Belfort. 0n découvre à la lecture de la transcription de I’audience du 2 septembre 1594 :
… Le lieutenant du Rosemont ou nom de…

(La suite dans : La véritable origine des étangs du Malsaucy et de la Véronne, par François Liebelin page 3)

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