Table des matières
Histoire de l’Hôtel du Soleil | François Liebelin | 3 |
Le bourreau à Grosmagny | Maurice Helle | 23 |
Histoires d’outils | Claude Canard | 26 |
« De Geromani au Ballon d’Alsace » | François Sellier | 32 |
Évolution de l’âge moyen au décès à Leval, entre 1796 et 1995 | Jean de Zuter | 37 |
La Justice Criminelle du « Bel Arbre » | François Liebelin | 42 |
Sur le chemin des croix : La croix Ruez à Vescemont | Maurice Helle | 57 |
Giromagny, l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste | Lise Colin | 59 |
La vie de l’association des Amis de l’Orgue de Giromagny | Jean-Jacques Griesser, J.Colin | 63 |
À travers leurs poinçons, les poids nous parlent. | Gilbert Ricard | 66 |
Il y a 100 ans ! | Maurice Helle | |
Le centenaire d’une loi | Maurice Helle | 72 |
Revue de presse | Maurice Helle | 77 |
L’affaire des crucifix | Maurice Helle | 86 |
Concours de gymnastique à Giromagny | Maurice Helle | 91 |
Quand la neige n’était pas encore un vecteur du tourisme | Maurice Helle | 95 |
Le départ de l’instituteur de la Planche-Le -Prêtre | Maurice Helle | 98 |
Autres temps … autres moeurs | Maurice Helle | 99 |
Les enfants du Rosemont : naissance de la gymnastique à Giromagny | Maurice Helle | 100 |
Quand un garde mobile découvre la Franche-Comté… | Maurice Helle | 102 |
Henry Poulaille à Giromagny | Claude Canard | 104 |
À la rencontre du Petit Prince | Yyes Grisez | 107 |
La Sainte Barbe à Etueffont, dimanche 4 décembre 2005 | François Liebelin | 114 |
Les chemins d’art | François Sellier | 117 |
La cage d’écureuil de Rougemont | Philippe Dattler | 118 |
Quand le déplacement des croix ne déchaîne plus les passions… | Maurice Helle | 120 |
Sur le chemin des croix | Maurice Helle | 121 |
La Vôge a lu | 122 |
Le bourreau à Grosmagny
La Vôge n°33 évoque dans sa rubrique « Sur le chemin des croix : la croix Beydeck », l’assassinat dont fut victime le 5 octobre 1816 le brigadier forestier François Beydeck, résidant à Rougegoutte, et dont l’auteur n’a jamais été identifié.
Tout autre a été le dénouement du crime qui a glacé d’effroi en 1854, la population paisible des villages de Rougegoutte et Grosmagny.
En voici l’histoire narrée par les journaux « Le Journal de Belfort » et « L’industriel alsacien ».
La découverte macabre en forêt de Rougegoutte
Journal de Belfort, Samedi 18 novembre 1854
Nouvelles d’Alsace :
Les traces d’un crime viennent d’être découvertes dans la forêt communale de Rougegoutte. Une tête de mort et d’autres débris de squelette humain ayant été dispersés sur la neige par la dent des carnassiers, la gendarmerie de Giromagny se mit en devoir de rechercher si des indices n’étaient pas le résultat d’un meurtre ou d’un assassinat.
On se rappela alors dans le pays que la femme G… avait disparu depuis cinq mois et la reconnaissance du cadavre ne laissa bientôt que peu de doutes sur l’identité de la victime. On dit que cette femme entretenait, bien que mariée, des relations intimes avec un homme mal famé de Rougegoutte ; elle vivait presque publiquement en concubinage avec lui, quoiqu’elle fut souvent maltraitée. Son mari, débonnaire, lui pardonnait quand, fatiguée d’être battue, elle revenait habiter le toit conjugal. Mais la patience a un terme, la femme G… quitta enfin son amant, qui venait de lui casser un bras, et se réfugia chez son père. Toutefois, ce divorce n’était qu’apparent car, quand elle allait aux champs, elle prêtait encore une oreille complaisante aux paroles de son brutal adorateur, et celui-ci avait même conservé assez d’emprise sur elle pour l’attirer dans le bois voisin. On les y vit entrer deux fois, puis une troisième et ce fut tout.
L’absence de la femme G… n’avait d’abord pas été remarquée ; le village était habitué. Cependant, quand le hasard fit découvrir un cadavre et qu’on pût approximativement reconnaître ses cheveux et ses vêtements, on entrevit le drame en pensant que la femme G… pouvait avoir été tuée dans cet endroit par son amant, pour avoir refusé de revenir cohabiter avec lui.
La justice étant saisie de cette grave affaire, on comprend la réserve qui nous est imposée. Nous dirons seulement que I’auteur présumé de ce crime a quitté Rougegoutte depuis sa perpétration. Cet individu est connu, du reste, sous les plus mauvais antécédents. Il a figuré déjà sur le banc du tribunal correctionnel sous I’inculpation d’escroquerie envers une malheureuse qu’il avait séduite, poussée à dérober les objets les plus précieux de son ménage et finalement chassée lorsqu’elle voulut venir habiter sous son toit et partager les bénéfices de sa rapine avec son grossier suborneur…
(La suite dans : Le bourreau à Grosmagny, par Maurice Helle page 23)
La Justice Criminelle du « Bel Arbre »
Dans la Vôge n°5, en préambule d’un article consacré aux homicides dans la région sous-vosgienne pendant la domination autrichienne Christophe Grudler écrivait :
« La région sous-vosgienne ne compte pas à ce jour d’études complètes sur les homicides. Pour les siècles les plus reculés, les sources font défaut pour en dresser les traits généraux. Pourtant, quelques dossiers épars nous permettent de prendre conscience de ce phénomène à la fin de la domination autrichienne… »
Parmi les onze dossiers relatant des homicides dans les seigneuries de Rosemont et Rougemont, il s’attarde particulièrement sur le cas de Barbe Devaux d’Etueffont, condamnée en 1572 à être enterrée vive et empalée pour avoir assassiné son mari.
Nous proposons modestement au lecteur quelques compléments sur l’étude précitée.
La justice criminelle sous l’ancien régime, pour expéditive quelle était, a connu deux périodes bien distinctes :
- L’époque dite autrichienne (1347-1648).
- L’époque française (1748-1790).
1- La justice criminelle à l’époque autrichienne
Origine du château et de la seigneurie du Rosemont
Le château du Rosemont dont il ne reste que quelques vestiges fut édifié sur un éperon rocheux à I’entrée d’un défilé servant de passage pour gagner la Lorraine par le « Ballon des plaines » ou I’Alsace via la vallée de Lamadeleine-Etueffont.
Les historiens les plus sérieux n’hésitent pas à faire remonter sa construction au début du XI° siècle. La seigneurie du même nom, constituée vers 1030 par Louis de Mousson, comte de Montbéliard était administrée par un de ses officiers ou châtelain lequel à I’origine aurait résidé dans la petite forteresse.
Le château trop excentré et d’accès plus difficile perdit rapidement ses prérogatives au profit d’abord semble-t-il du village de Rougegoutte situé au pied de l’église édifiée par Tierry ll, comte de Montbéliard vraisemblablement au début du XII° siècle. Mais très vite Chaux, occupant une position plus centrale dans la seigneurie supplanta Rougegoutte. On ne peut dire à quelle époque I’officier seigneurial a quitté l’antique forteresse.
Le 26 août 1347 les quatre filles de la comtesse Jeanne de Montbéliard procèdent au partage de leurs biens, avec le consentement de leur mère. Le lot de Jeanne de Ferrette épouse d’Albert d’Autriche comprenait le Rosemont.
Pour administrer leurs domaines les seigneurs les avaient divisés en mairies (groupe de villages) à la tête desquelles un maire aux attributions multiples mais dont les principales consistaient à percevoir les impôts et présider les séances de justice dans son district pour le compte de son suzerain.
D’après Bonvalot ( l), le seigneur de Rosemont, « image réduit du souverain » avait dans sa terre des tribunaux qui administraient en son nom les justices civile et criminelle.
La plus ancienne organisation de ces tribunaux, celle qui dérive immédiatement des lois barbares et des capitulaires paraît avoir été la suivante :
Au premier degré, la Mairie, composée d’un ou plusieurs villages et connaissant des affaires locales de minime importance à intervalles irréguliers ou déterminés.
On comptait primitivement dans le Rosemont sept mairies, savoir :
- dans le haut Rosemont, celles de Chaux, de Rougegoutte, de Valdoie et de Vescemont ;
- dans le bas Rosemont, celles d’Argiésans et de Vezelois ;
- enfin celle d’Etueffont.
Au deuxième degré, la justice supérieure de la seigneurie, qui connaît en matière civile des appels relevés contre les sentences rendues par les mairies ou les basses justices. Les quatre mairies du haut Rosemont, et les deux du bas Rosemont, vont à Chaux, où les contestations sont vidées par neuf juges sous la présidence du lieutenant;et la mairie d’Etueffont va à Rougemont, sa justice d’origine.
Les justices de Chaux et de Rougemont statuent en dernier ressort sur toutes les matières criminelles.
Ces deux degrés de juridiction; la mairie et la justice seigneuriale, sont dominés à leur tour conformément aux traditions de I’Allemagne par un troisième : la Justice du château de Belfort, qui statue en dernière analyse au rapport du lieutenant sur les litiges présentés par les parties…
Le château de Belfort garda cette omnipotence judiciaire jusqu ‘en 1523. A cette époque, les archiducs d’Autriche, seigneurs du Rosemont et comtes de Belfort, la lui ravirent par la création de la régence d’Ensisheim à laquelle ils attribuèrent la connaissance de toutes les causes, avec appel à la chambre impériale d’lnnsbrück…
Ainsi, dans le Rosemont, cinq tribunaux s’élevaient hiérarchiquement les uns sur les autres. Malgré tous ses inconvénients, cette gradation ne subit aucune modification durant toute la période autrichienne.
Quand le traité de Munster eut réuni l’Alsace à la France (1648), les choses changèrent de face. Une organisation judiciaire simple, à deux degrés de juridiction seulement remplaça le régime autrichien si compliqué. En effet, en 1657, on établit, au lieu des régences d’Ensisheim et d’lnnsbruck, un conseil provincial d’abord, souverain ensuite à Colmar, pour connaître, décider et juger en dernier ressort toutes les causes civiles et criminelles de I’Alsace.
La justice du « bel arbre » au XV° siècle
L’archiduc Sigismond d’Autriche, toujours à court d’argent engageait le 10 août 1457 à son grand bailli, le chevalier Pierre de Morimont la seigneurie de Rosemont pour 3 000 livres. En 1469, le même Sigismond vendait au duc de Bourgogne Charles le téméraire. mais avec possibilité de rachat toutes ses…
(La suite dans : La Justice Criminelle du « Bel Arbre », par François Liebelin page 42)
‘affaire des crucifix
L’article 28 de la loi de 1905 interdit d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics (à I’exception des édifices cultuels, cimetières, monuments funéraires, musées ou expositions…). Cette restriction conduira à proscrire les symboles religieux notamment dans les salles de classe et sur les monuments aux morts érigés principalement à l’issue de la première guerre mondiale. La dépose de ces emblèmes dans les salles de classe, imposée aux membres du corps enseignant par leur hiérarchie, ne se fera pas sans remous dans certaines localités duTerritoire de Belfort… (Pouvait-il en être autrement à cette époque ? Si on considère que la polémique née de la présence des crucifix dans certaines écoles publiques du Doubs n’est éteinte que depuis peu…).
Voici comment la presse et notamment La Croix relate les incidents observés à cette occasion dans le pays sous-vosgien et plus particulièrement à Chaux.
Journal La Croix :
21 octobre 1906 : Le jour du crime
Le jeudi 18 octobre 1906 pourra être pour l’historien de l’avenir, appelé le jour du crime. L’histoire locale rapportera qu’à cette date, les nommés Schmidt faisant fonction de préfet et Mouton inspecteur des écoles, ont fait enlever par leurs subordonnés tous les Christs des classes publiques. Cet acte infâme rendra ces deux noms odieux aux générations futures et ne leur portera pas bonheur dans la vie présente.
Nous reproduirons la semaine prochaine l’hypocrite circulaire confidentielle de M. Mouton et nous publierons des détails sur les incidents qui pourraient se produire ; en attendant, nous sommes heureux de constater que M. Maître, maire de Méziré, a donné un exemple qui sera imité.
M. Maître a fait sceller les Christs des écoles de Méziré contre les murs, en sorte que si, outrepassant leurs droits, les instituteurs ou l’administration se permettaient de les desceller, la municipalité n’hésiterait pas à poursuivre les délinquants pour dégradation à des édifices communaux.
28 octobre 1906 : l’enlèvement des Crucifix des Ecoles Publiques dans Ie Territoire
Une mesure tyrannique, anti-libérale. Les droits des communes contre le gouvernement. Splendides manifestations de foi.
Ainsi que nous l’annoncions la semaine dernière, les instituteurs du Territoire ont dû, le jeudi 18 octobre, par ordre supérieur, enlever les crucifix qui, de temps immémorial, étaient à la place d’honneur dans les écoles publiques.
Mais dans tous les coins de la France, d’énergiques protestations se sont élevées contre ce monstrueux abus de pouvoir. De nombreuses populations, par la voix de leurs élus, ont dit courageusement au pouvoir sectaire :
« vous n’avez pas le droit de nous arracher l’image de notre Dieu, de nos écoles ».
Bien des maires courageux ont été, pour avoir défendu la liberté, honorés des vengeances administratives. Un peu partout, des suspensions et des destitutions glorieuses ont récompensé ces braves et les vaillants qui se sont choisis de tels élus. Le Territoire de Belfort n’est pas resté étranger à ce magnifique mouvement, à cette imposante et pacifique protestation des libres consciences odieusement outragées.
Honneur aux énergiques populations qui ont fait leur devoir ! Honneur aux Maires et aux Conseillers municipaux qui ont, par leur fière attitude, défendu la foi et la liberté de leurs administrés.
Dans notre dernier numéro, nos lecteurs ont appris la belle conduite de M. Maître, maire de Méziré.
Voici les autres pages impressionnantes du Livre d’or :
Démission de M. Louis Viellard, maire de Morvillars
Démission de M. de Fontaines, maire de Froidefontaine.
À Buc : s’il le faut nous scellerons notre crucifix au mur. Que les agents du gouvernement viennent, s’ils I’osent, dégrader un bâtiment communal, et l’on verra s’il y a encore une justice en France.
À Lepuix-Gy : Chaque fois que la tyrannie sectaire commet un attentat contre les libertés des citoyens, elle trouve debout, pour défendre sa foi et son indépendance contre les abus de pouvoir et les vexations, les vaillants montagnards de Lepuix.
Puisqu’on enlève le Christ de notre école, se sont-ils dit, nous allons I’y remettre. Et ils ont donné à chaque enfant de l’école un beau crucifix qu’ils accrochèrent à leur poitrine, lundi matin pour aller en classe ; en sorte qu’au lieu d’un crucifix, il y en eut une quantité et qui se trouvaient non plus devant les yeux, mais sur le coeur des petits catholiques.
Cette calme et digne protestation fera certainement réfléchir les politiciens du Bloc, qui s’obstinent à froisser sans raison les sentiments les plus chers aux populations du Territoire.
Imposante manifestation à Chaux :
À Chaux, la protestation contre I’acte inqualifiable commandé aux instituteurs a pris spontanément le caractère d’une imposante manifestation. Nous laissons la parole à notre correspondant :
Notre sympathique maire M. Didier, ayant appris l’enlèvement des emblèmes religieux de l’école communale, convoquait aussitôt le conseil municipal pour dimanche 21 courant, à huit heures du matin. À l’unanimité, après avoir énergiquement protesté contre un acte aussi attentatoire à la foi des Catholiques et aux droits des municipalités, le Conseil signa une délibération par laquelle il priait M. le maire de vouloir bien replacer à l’école les emblèmes religieux enlevés à son insu et absolument contre son gré.
Ndr : Ci-après, la délibération mentionnée par la presse :
Le Président donne lecture à l’assemblée d’une circulaire préfectorale l’avisant que M. l’instituteur et Mme l’institutrice ont été invités à enlever les emblèmes religieux placés dans les écoles respectives, que ces derniers sont à la disposition du maire ; en conséquence, il invite le Conseil municipal à décider de la destination à leur donner.
Le Conseil municipal :
– l’exposé du maire entendu, considérant que les emblèmes religieux consistant uniquement en deux Christ sont depuis un temps immémorial dons les locaux scolaires, que leur enlèvement par les membres de la municipalité serait commettre un acte que réprouve leur conscience et serait de nature à leur enlever l’estime de tous les honnêtes gens,
– considérant en outre que les locaux scolaires et les objets qu’ils contiennent sont la propriété de la commune et que dès lors, il appartient aux représentants de cette dernière de sauvegarder les droits qui lui sont conférés par la loi,
pour ces motifs décide que les emblèmes religieux seront replacés par les soins de M. le maire dans les locaux scolaires aux endroits qu’ils occupaient précédemment et en conséquence, charge ce dernier de procéder au plus tôt à cette opérotion.
Précisons qu’en marge de l’acte de délibération, apparaît la mention suivante : délibération annulée par arrêté préfectoral du 3 novembre 1906. Signé : Eug. Schmidt.
Fort de son droit et conscient de son devoir, M. le maire se dispose immédiatement à replacer le crucifix. Mais ils ont disparu… ainsi que M. l’instituteur et Mme l’institutrice… Toutes les recherches demeurent infructueuses. La nouvelle se répand aussitôt parmi les groupes qui stationnent devant l’église en attendant la messe. Un de nos vaillants catholiques court chercher un crucifix qu’il présente à M. le maire. Son
exemple est suivi, et bientôt deux superbes crucifix sont là pour remplacer ceux qu’on n’a pas pu retrouver.
Aussitôt dans tous les esprits germa spontanément la pensée d’une pacifique et grandiose protestation.
Délégués par le Conseil municipal, M. le maire et M. l’adjoint prient M. le curé de vouloir bien bénir les deux crucifix pendant la messe.
À la fin de la cérémonie, ils s’avancent à la table de communion, baisent pieusement les emblèmes qui vont reprendre leur place d’honneur.
Cette démarche si chrétienne, ce témoignage d’amour, à la fois si courageux et si touchant donné à Notre Seigneur par les chefs de la commune, émeuvent jusqu’aux larmes l’assemblée recueillie.
De toutes les poitrines s’échappent alors les fières paroles du cantique : « Vive Jésus ! Vive sa Croix ! ».
Mue par le même sentiment, et sans entente préalable, la foule se masse sur la place de l’église.
Au moment où M. Didier, entouré de tout son Conseil, replace les crucifix, elle traduit sa foi par le chant du : « Je suis chrétien » et par les cris de :…
(La suite dans : L’affaire des crucifix, par Maurice Helle page 86)
Ce numéro de La Vôge vous intéresse et vous souhaitez le lire dans son intégralité ?