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Table des matières

Lachapelle en Alsace ou l’utilisation de I’Histoire à des fins commerciales (2ème partie)

Yves Grisez

2

Tableau de l’activité commerciale à Giromagny en 1900

Marie-Louise Cheviron

9

Un nouveau venu sur les routes : le camion

Bernard Groboillot

16

Une époque formidable :  » les auto-homicides « 

François Sellier

20

Les records de la vie à Leval entre 1795 et 1995

Jean de Zutter

21

Le moulin de Saint-Germain-le-Châtelet

Bernard Groboillot

24

Les fabriques noires d’Auxelles-Bas

Jean Tritter

27

ll y a 100 ans

François Sellier

 9

MAGAZINE

 

 

Une lectrice nous écrit

 

33

Poèmes choisis de Roger Faivre

 

33

Le 10ème anniversaire de la Fanfare des Mineurs et de la Fête de la Sainte Barbe

 

34

La Vôge a lu

 

36

Un nouveau venu sur les routes : le camion

Les modalités de circulation sont d’abord réglées au coup par coup par des décrets et vont petit à petit se structurer en un Code de la route qui ne cessera d’évoluer au fil des années et des évolutions techniques.

L’accroissement de la circulation automobile et tout particulièrement celle des poids lourds est un sujet de conversation banal. Les dangers induits par ce phénomène, et naturellement le souci de sécurité, sont des préoccupations pour les particuliers et les autorités.
Tout cela n’est pas nouveau ainsi qu’en témoignent ces quelques propos puisés dans les délibérations du Conseil général du Territoire de Belfort dans les années 1920.

Ô miroir !

Le 11 juin 1921, le Conseil général « considérant que les camions automobiles sont aussi dangereux pour les piétons que les voitures de tourisme, que le nombre de camions circulant à des vitesses supérieures à celles prévues, émet le voeu que tous les camions soient astreints à porter :

  • un numéro avant et un numéro arrière ainsi qu’il est fait pour les voitures de tourisme.
  • un miroir qui permette au conducteur de se rendre compte de ce qui se passe à I’arrière. »

Ce voeu est transmis aux ministres de I’Intérieur et à celui des Travaux publics. Ce dernier répond le 1er juillet suivant à I’Administrateur (Préfet) du Territoire de Belfort, que le décret du 27 mars 1921 donne entièrement satisfaction au Conseil général en ce qui concerne le premier point. Quant au deuxième, I’inconvénient signalé existe certainement mais il n’est pas imputable aux seuls camions automobiles. nombre de lourds véhicules, charrettes et voitures agricoles constituent une gêne sérieuse pour la circulation sur route, soit en raison de la difficulté pour leur conducteur d’entendre les signaux sonores des voitures Plus rapides, soit par suite de l’inattention et par fois de la mauvaise volonté de ces conducteurs. La mesure ne se justifierait que si elle était étendue à toutes les voitures lourdes, automobiles ou non. D’ailleurs, son efficacité resterait douteuse en raison de l’encombrement des chargements de ces véhicules. Il serait enfin à craindre qu’un organe aussi fragile qu’un miroir ne fût maintenu longtemps en état de service utile sur des voitures soumises à des manipulations forcément brutales. Pour tous ces motifs, la mesure préconisée par le Conseil général ne paraît pratiquement pas réalisable.
Mais le Conseil général insiste sur la nécessité d’un miroir avant sur les poids-lourds, faisant remarquer qu’on ne peut assimiler ces véhicules très larges et très bruyants aux voitures à chevaux dont les conducteurs finissent toujours par entendre les appels. De plus, ce miroir peut parfaitement être une simple plaque métallique bien Polie.

Déjà des mouchards…

Délibération du Conseil général du 26 septembre 1923 :
« Considérant que la circulation intensive des camions automobiles sur les routes et les chemins de toutes catégories constitue lo cause principale de la dégradation rapide des chaussées et qu’elle risque d’amener une destruction totale des dites chaussées au détriment de la situation financière et de Ia prospérité générale, le Conseil général émet le voeu :

  • que la taxation des camions automobiles tienne compte non seulement de leur puissance rnais de leur poids total en ordre de marche avec progression notable pour les fortes puissances et les lourdes charges.
  • qu’une surtaxe soit imposée aux camions non munis d’un bandage pneumatique.
  • que la vitesse des camions soit limitée à 20 km/h par un dispositif indéréglable, contrôlable à chaque instant par les autorités de police et complété par des enregistreurs permettant de se rendre compte des diverses circonstances de la marche des camions.
  • que soit supprimée l’autorisation d’atteler aux camions plusieurs remorques.
  • que la charge maximum permise par centimètre de largeur des bandages soit réduite à 75 kg, le taux de 120 kg admissible pour des rouleaux compresseurs foisont 3 km/h ne pouvant être adopté pour des engins circulant à 20 km/h et davantage, avec démarrages et freinages brusques.
  • que le Ministère de la guerre s’inspire des considérations précédentes pour l’attribution de primes aux camions automobiles, la conservation des routes étant aussi utile à la défense nationale que l’existence d’une réserve de camions puisque ces derniers seraient inutilisables avec des chaussées impraticables.
  • que la limite d’âge pour les conducteurs de camions soit élevée notablement et portée à vingt et un ans au moins.
  • que des pénalités suffisantes soient édictées par le législateur pour toutes les infractions aux règlements sur la circulation et notamment que la police tienne sévèrement la main à l’installation du réflecteur à gauche et à l’avant d’autant plus nécessaire que la vitesse est plus réduite. »

Le texte de ces voeux est adressé aux ministres concernés qui répondent favorablement, du moins en partie, puisque lors d’une séance ultérieure, le Conseil général est heureux d’enregistrer l’insertion dans le Code de Ia route de la prescription qu’il a suggérée pour imposer aux camions un miroir permettant de voir ce qui se passe à l’arrière.
Toutefois, le nouveau Code ne satisfait que partiellement le Conseil général qui aurait bien aimé y voir figurer les souhaits qu’il avait déjà émis en 1911, à savoir :

(La suite dans : Un nouveau venu sur les routes : le camion, par Bernard Grosboillot, page 16)

Tableau de l’activité commerciale à Giromagny en 1900

De nos jours, les petits commerces diminuent en nombre. Beaucoup disparaissent faute de repreneurs. Qu’en était-il il y o un siècle ?

La ville de Giromagny comptait 3497 habitants en 1906. Le maire était Monsieur Warnod. Tout le commerce était exercé par de petits commerçants ; on en comptait cent
soixante-six, une exception: le Grand Bazar Central de M. Franchebois qui pouvait faire figure de grand magasin.

Les commerces les plus nombreux étaient les suivants :

  • 23 auberges et 3 cafés (dont un « débit de vin au petit détail » ),
  • 16 épiciers,
  • 11 marchands d’étoffes,
  • 11 merciers,
  • 8 boulangers,
  • 8 cordonniers,
  • 6 marchands de papiers peints,
  • 6 couturières et couturiers,
  • 5 quincailliers,
  • 7 bouchers et 7 charcutiers,
  • 4 modistes,
  • 4 débits de tabac,
  • 2 hôteliers, Girard et Joliot, et 3 « logeurs »,
  • 4 marchands de vins en gros,
  • 3 loueurs de voitures et 4 voituriers commissionnaires,
  • 4 horlogers,
  • 1 libraire,
  • 1 marchand de parapluies,
  • 1 pâtissier,
  • 1 marchand de verrerie et cristaux.

Certains commerçants exerçaient plusieurs activités dont I’alliance peut paraître surprenante :

  • Esses était coiffeur et vendait des produits alimentaires,
  • Joliot était marchand de bois, de bière, hôtelier et loueur de voitures,
  • Gisiot était cordonnier et aubergiste,
  • Girard, marchand de bois vendait également de la bière,
  • François et Canal étaient boulangers, épiciers et aubergistes,
  • Lambert était charcutier et cabaretier,
  • Breuillot, Georges et Gauvin étaient épiciers et merciers.

Certains exerçaient à la fois une activité commerciale et artisanale :

  • Piller, charron et quincaillier,
  • Marrin, jardinier et épicier,
  • Millot, cordonnier et marchand de crépins (fourniture et outillage pour la cordonnerie),
  • Gully et Peltier étaient cordonniers et marchands de chaussures,
  • Besanceney était cabaretier, tonnelier et sabotier,
  • Copatey, serrurier et aubergiste,
  • Jacques, cabaretier, ferblantier et quincaillier,
  • Lombard, serrurier, aubergiste et épicier,
  • Gugenheim, marchand de tissus et confection,
  • Schenck, ferblantier et quincaillier.

Les activités artisanales étaient importantes et on peut noter I’existence d’anciens métiers :
– …

(La suite dans : Tableau de l’activité commerciale à Giromagny en 1900, par Marie-Louise Cheviron, page 9)

Les records de la vie à Leval entre 1795 et 1995

Durant 200 ans, à Leval, Ies habitants ont vécu. Etablir une liste des records de Ia vie démontre assez bien l’uniformité des modes de vie. Pour chaque critère, un individu, un homme, une femme ou une famille, arrive en tête mais dans la plupart des cas, les suivants sont bien près. D’un certain côté, on pourrait se demander si I’originalité du village aux XlXe et XXe siècle, c’est cette constante situation dans la norme, dans la moyenne.

  • La plus jeune mariée : Marie- Anne Barror. Agée de 15 ans 9 mois (elle est née le 21 Mai 1800), elle épouse, le 7 Février 1816, Jacques Ferney âgé de 19 ans et 7 mois.
  • Le plus jeune marié : Louis Girot. Agé de 18 ans 9 mois (il est né à Petitefontaine le 10 Avril 1780, il épouse, le 4 Janvier 1806, Marie-Jeanne Collere âgée de 21 ans.
  • La mariée la plus âgée au premier mariage : Eugénie Mathey, âgée de 51ans 4 mois. Elle est née le 29 Décembre 1860 et épouse, le 8 Avril 1812, Paul-Emile Fichter né à Rougemont (48 ans 3 mois).
  • Le marié le plus âgé au premier mariage: Nicolas Mathey, âgé de 55 ans 2 mois. Il est né le 7 janvier 1741 et épouse le 29 Mars 1796, Anasthase Corrée née à Petitmagny (44 ans 6 mois).
  • La mariée la plus âgée (remariage) : 63 ans 3 mois lors de son mariage, le 4 Avril 1953, avec un veuf âgé de 64 ans 4 mois.
  • Le marié le plus âgé (remariage) : 66 ans 8 mois lors de son mariage, le 1er Août 1964, avec une veuve âgée de 58 ans 7 mois.
  • La plus grande différence d’âge au mariage de célibataires (cas où les maris sont plus âgés que les femmes) : différence de 26 ans 8 mois entre Pierre-Joseph Bruant né à Bourg le 11 Août 1815 et âgé de 46 ans 9 mois et Marie-Catherine Heidet, né à Felon et âgée de 20 ans 1 mois au moment de leur mariage le 4 Mai 1862.
  • La plus grande différence d’âge au mariage de célibataires (cas où les femmes sont plus âgées que les maris): différence de 10 ans 10 mois entre Christine Daegelen née à Rougemont le 5 Janvier 1866 et âgée 36 ans 3 mois et Justin-Célestin Bourquin âgé de 25 ans au moment de leur mariage le 5 Avril 1902.
  • La plus grande différence d’âge lors d’un remariage (cas où les maris sont plus âgés que les femmes): différence de 29 ans entre Louis Villemain âgé de 49 ans 11 mois, né le 30 luin 1828 et veuf de Victoire Henkel et Valbourg King née à Feldkirch et âgée de 20 ans et 11 mois au moment de leur mariage le 17 Mai 1878.
  • La plus grande différence d’âge lors d’un remariage (cas où les femmes sont plus âgées que les maris): différence de 17 ans et 9 mois entre la femme, âgée de 44 ans 10 mois, et 6 jours et I’homme, âgé de 27 ans et 2 mois au moment de leur mariage après la Deuxième guerre mondiale.
  • La plus jeune maman : Marguerite Chaignot, âgée de…

(La suite dans : Les records de la vie à Leval entre 1795 et 1995, par Jean de Zutter, page 21)

Le moulin de Saint-Germain-le -Châtelet

Au Moyen Âge, les paysans avaient obligation de faire moudre leur grain au moulin banal de la seigneurie. Des moulins ont été construits dans presque tous les villages où il y avait un cours d’eau car dons notre région tous les moulins à grain étaient hydrauliques. Nous ne connaissons pas Ia date exacte de leur construction mais en 1655 après le passage et le saccage des Suédois, à Bethonvilliers, pearsonne ne veut reconstruire le moulin parce qu’il n’y a plus rien à moudre. A Felon, il y a Ie meunier Jean Pelletier en 1704. A Bethonvilliers le moulin est reconstruit puisque Nicolas Bornèque est meunier en 1723. ll y avait aussi des moulins à Anjoutey, Etueffont, Larivière, Menoncourt pour ne citer que les villages environnant Saint-Germain.

Le moulin de Saint-Germain

Il était situé au sud du village, à l’extrémité du finage et en contrebas de la forêt du Chênoy, à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui l’ancien tissage.
Nous ne connaissons pas sa date de construction, François Guetz est le premier meunier mentionné sur les registres paroissiaux en 1714. C’était une imposante bâtisse dont l’eau caressait les fondations. Elle était flanquée d’un appentis au-dessus du bief, c’est là que tournait la grande roue à aubes.

L’eau énergie

À l’origine, l’eau qui arrivait du ruisseau de Bourg mettait la roue en rotation par sa seule poussée sur les aubes. C’est le système de mise en mouvement par en dessous. Mais cela donnait peu de puissance, d’autant plus que le débit de ce ruisseau est peu conséquent.
Alors les meuniers ont fait un canal qui, depuis Anjoutey, reliait la rivière Lamadeleine au ruisseau de Bourg. L’apport d’eau était important, mais ce canal a créé des conflits avec les propriétaires des terrains qu’il traversait. Ceux-ci voulaient profiter des droits d’eau pour irriguer leurs prés. Il y eut plusieurs procès et finalement le canal fut abandonné.
Ensuite un autre canal d’alimentation a été créé, il prenait l’eau de ce même ruisseau mais très en amont du moulin de façon à obtenir une chute d’eau sur les aubes de la roue, ce qui en augmentait considérablement la puissance, celle-ci a été évaluée à quatre chevaux à raison de cinq à six tours à la minute.
Pour ce qui est du canal, en réalité c’était plutôt une grosse rigole qu’il fallait faucarder souvent pour avoir une énergie maximale. Le débit était régularisé par une vanne située dans le bief ainsi qu’un râtelier qui retenait branchages et touffes d’herbe, râtelier qu’il fallait décrasser quotidiennement.
En été par temps de sécheresse et en hiver pendant les fortes gelées, le débit n’était pas suffisant pour faire tourner la roue et le moulin était arrêté.
Plus tard, les industriels ont trouvé la solution à ce problème. En 1862 , les fils Bumsel sont autorisés à construire un canal avec prise d’eau dans la rivière Lamadeleine à Anjoutey. Ce canal alimentera un réservoir situé près du tissage donnant une chute d’eau d’environ sept mètres sur la turbine.

La roue à aubes

D’un diamètre de quatre mètres cinquante elle se composait de deux cercles en bois renforcés de fer, de seize rais et de trente deux aubes en planches de frêne espacées d’une quarantaine de centimètres. Montée sur un arbre en acier long d’au moins trois mètres qui reposait sur des coussinets en bois.
Elle transmettait sa puissance à un rouet en angle vertical qui engrenait une couronne horizontale située au rez de chaussée du moulin. Laquelle couronne commandait les pignons de la meule et de la transmission pour les organes accessoires.
A l’origine tous ces engrenages étaient en bois. Plus tard, en fonte, mais les dents de la grande couronne interchangeables – les alluchons – sont restés en bois, c’était une sécurité.

La mouture

Le grain (blé, seigle, épeautre) passait d’abord par un tarare pour y être épuré, ensuite, il était légèrement humidifié pour…

(La suite dans : Le moulin de Saint-Germain-le-Châtelet, par Bernard Groboillot, page 24)

Les fabriques noires d’Auxelles-bas

Jadis,les habitants d’Auxelles ne pouvaient pas faire vivre leurs familles avec les seuls produits qu’ils tiraient de la culture de leurs terres. Le travail que leur procurait, épisodiquement, l’exploitation des mines leur permettait de gagner les quelques sous nécessaires à leur entretien. Quand apparurent le déclin de cette exploitation et le début des industries métallurgiques et textiles, il leur fallut faire preuve d’imagination et d’esprit d’entreprise pour survivre. Les gens du cru n’en manquaient pas. En 1834, une délibération du Conseil municipal d’Auxelles-Bas laisse apparaître qu’il existait déjà trois fabriques-tissages (chacune comptant une vingtaine de métiers) et trois moulins. Les petits artisans étaient alors nombreux.

Au début du vingtième siècle se créèrent des petites fabriques, « les fabriques noires », dénommées ainsi parce qu’elles étaient construites en planches peintes au goudron et que le travail était relativement sale. On y fabriquait toute sorte de chaînes et d’articles dérivés. Nous en avons connu six à Auxelles-Bas qui embauchaient de dix à vingt ouvriers :

  • fabrique de Jules Hosatte, démolie est transférée en 1923 au 23 de l’actuelle rue de Gaulle.
  • fabrique de Joseph Peltier, au 18 de l’actuelle rue de Gaulle, transformée en garage depuis quelques années.
  • fabrique de Joseph Hasquenoph, rue du Repos. Transférée à Auxelles-Haut, sous la Roche, pour bénéficier de la force hydraulique et utiliser des métiers automatiques, elle est au.jourd’hui démolie.
  • rue des Clavaux était implantée une fabrique dépendant de la société Spindler de Plancher-les-Mines.
  • rue du Château se trouvait une fabrique de moindre importance.
  • fabrique de J. Peltier (un autre Peltier), rue du Château, possédant des métiers automatiques. Ouverte après les autres elle a fonctionné encore quelques années après la Deuxième guerre.

Les machines simples, conçues et fabriquées par le patron, offraient à chaque ouvrier la possibilité de travailler selon des horaires assez libres ce qui permettait à chacun, selon les saisons et le temps, de cultiver sur la propriété familiale un jardin, un champ et de garder à l’écurie une ou deux vaches.
Ces machines, réglées selon le travail à effectuer, prêtes à fonctionner, étaient fixées à une tablette qui courrait autour de la salle, devant les fenêtres. Les rouleaux de fil de fer, de cuivre ou autre métal, une fois dégraissés dans un bain d’acide étendu d’eau, étaient confiés à l’ouvrier. Celui-ci, assis sur un tabouret, faisait face à la machine. Le fil était enroulé sur un axe horizontal, de sa main droite l’ouvrier actionnait une manivelle. Un tour de celle-ci formait l’anneau que sa main gauche engageait dans l’anneau précédent, une pression du pied sur une pédale coupait le fil et fermait l’anneau. L’opération se renouvelait à une cadence plus ou moins rapide et les mètres de chaîne s’accumulaient au pied de l’ouvrier. Certaines opérations pouvaient être confiées à des personnes travaillant à domicile.
La lecture des deux documents publicitaires suivants permettra de se faire une idée de la variété des fabrications :
 …

(La suite dans : Les fabriques noires d’Auxelles-Bas, par Jean Tritter, page 27)

Ce numéro de La Vôge est épuisé.

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