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Édito

Des chiffres qui comptent… Cette année, le Territoire de Belfort fête ses 100 ans, alors qu’il a 151 ans. La Vôge affiche son numéro 50, pourtant elle n’a que 34 ans. Après tout, ce n’est pas pire que la Guerre de 100 ans qui a duré 116 ans. Pas pire non plus que les 3 mousquetaires qui étaient 4… Bref, ne chipotons pas sur les chiffres. L’important est de savoir qui l’on est, où l’on va et d’où l’on vient. D’où l’on vient. N’est-ce pas l’ambition de La Vôge d’y répondre et cela depuis 1988 ? En tout cas, c’est la mission qu’ont remplie les quelques 120 auteurs qui ont rédigé des milliers de pages depuis toutes ces années. Qu’ils soient ici remerciés, tout comme les correcteurs, les illustrateurs, les metteurs en pages, les imprimeurs, les diffuseurs… Et grand merci à vous amis lecteurs, pour votre fidélité. Souhaitons que vous soyez encore des 1 000 et des 100 à aimer nous lire !
Bonne lecture.
François Sellier

Table des matières

Édito François Sellier 1
Il y a 100 ans ! Martine Demouge 2
1525, les « Rustauds » du val de Chaux se révoltent ! Christine & Bernard Perrez 29
Les chemins stratégiques militaires Jean-Christian Pereira 43
André Reiniche, combattant des deux guerres Michaël Mennecier 54
La « mobilisation » des métaux pendant l’Occupation Roland Guillaume 66
Rougemont en 1922, vu par son curé François Sellier 69
Faits et méfaits en Pays sous-vosgien Jacques Marsot 79
L’usine Briot à Lepuix, analyse de quelques documents inédits Stéphane Muret 81
Les vieilles familles du territoire Gérard Jacquot 90
Joseph Zemp, un demi-siècle de direction d’harmonies Claude Parietti 91
Les « jardins » des prés Heyd à Giromagny Colette Thomas 104
Les dessous des cartes François Sellier 108
Céoùdonc ? 110
La petite histoire en patois Texte et traduction « en patois de chez nous »  de Marthe Peltier Illustrations de François Bernardin 111
MAGAZINE
La vie de l’association Marie-Noëlle Marline 115
Petit lexique des noms de lieux Roland Guillaume 126
La Vôge a lu François Sellier 130

Il y a 100 ans !

L’année 1922 en bref
La difficile question des réparations

L’opinion publique française est dominée par une exaspération très vive à l’égard de l’Allemagne : elle exige de faire payer à l’agresseur toutes les pertes subies par la nation du fait de la guerre. Le montant des réparations, fixé à 132 milliards de marks-or à la conférence de Londres en mai 1921, paraît intolérable aux Allemands mais ceux-ci doivent s’incliner et entamer les paiements en raison de la menace d’une occupation de la Ruhr. Les sociaux-démocrates au pouvoir étant largement discrédités, le véritable maître politique de l’Allemagne de 1922 c’est le patronat de la Ruhr. Menacer la Ruhr, c’est menacer le cœur de l’Allemagne …

(La suite dans : Il y a 100 ans ! L’année 1922 en bref: La difficile question des réparations  par Martine DEMOUGE, page 2)

1525, les «Rustauds» du val de Chaux se révoltent !

Chaque siècle offre sa cohorte d’événements sociaux brutaux. Les violences collectives du passé, les révoltes, ont profondément marqué les contemporains. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime le peuple n’a pas droit à la parole, ou si peu et, pour se faire entendre, le recours à la violence semble être la seule possibilité. Les émeutes urbaines sont les plus fréquentes, causées par la cherté du blé et des vivres en général, elles sont le fait des petites gens qui redoutent les temps de disette. Les révoltes citadines sont soudaines, parfois débonnaires, quelques fois meurtrières mais vite réprimées. Dans un monde essentiellement rural, les insurrections des paysans se produisent toujours pour les mêmes raisons : de mauvaises récoltes rendent la pression fiscale et les exigences des seigneurs insupportables. Elles réunissent aussi le plus d’hommes et provoquent le plus grand nombre de victimes. Dans les campagnes les «situations de foule» sont rares, les prises de décision longues, la formation d’une troupe est difficile, mais lorsqu’une armée paysanne s’est constituée, cette force accumulée peut être dévastatrice et les répercussions durables. Dans le royaume de France, la révolte paysanne survenue en Île-de-France en 1358, connue sous le nom de « jacquerie », est la plus fameuse d’entre elles. Mais le Bauernkrieg, la guerre des Paysans d’Allemagne en 1525 est d’une toute autre dimension.

(La suite dans :1525, les «Rustauds» du val de Chaux se révoltent ! par Christine et Bernard PERREZ, page 29)

Les chemins stratégiques militaires

Ces chemins empierrés forment en général une plateforme de cinq à six mètres de largeur. Trois de largeur pour la partie empierrée, un autre mètre de chaque côté puis un fossé lorsque le relief le demande. Leurs pentes sont limitées pour faciliter le passage de l’artillerie ou des fourgons hippomobiles. Les courbes sont régulières, comme dessinées au compas. Ces routes sont le résultat des études menées par des officiers du génie appuyés par des conducteurs des Ponts et Chaussées, voire entièrement conçues par ces derniers. Les chemins stratégiques sont essentiellement de trois types et furent aménagés à différentes périodes. En 1874, sont construites les routes d’accès aux sites des nouveaux forts de Roppe, Giromagny, du Salbert ou des Perches. Elles font l’objet d’un marché spécifique (cas pour Roppe, Mont-Vaudois, Salbert) ou sont comprises dans le marché de construction du fort (Giromagny, les Perches). Le massif du Bosmont est doté d’un réseau de chemins reliant les batteries de campagne, les puits, les emplacements de camps et de retranchements d’infanterie.

(La suite dans : Les chemins stratégiques militaires par Jean-Christian PEIRERA, page 43)

André Reiniche, combattant des deux guerres

Une jeunesse typique à Giromagny Fils de Xavier Reiniche dont la famille est présente dans le Pays sous-vosgien depuis plusieurs siècles, André naît le 17 juillet 1891 à Giromagny. Quant à sa mère Marie Dufour, elle est la fille d’un Alsacien ayant opté pour la nationalité française en 1872. Son certificat d’études primaires obtenu, il devient, comme beaucoup, ouvrier dans une usine
textile de la société Warnod-Boigeol pour laquelle travaille aussi son père. La pratique de la gymnastique est une priorité nationale sous la IIIe République, l’objectif étant de préparer les jeunes hommes à devenir des soldats aptes à reconquérir l’Alsace-Lorraine. C’est donc naturellement qu’il entre, ainsi que son frère cadet Joseph, à l’Amicale, société de gymnastique où l’on s’exerce également au tir. Matricule 1098 de la classe 1911 Le 8 octobre 1912 à 9 h, les conscrits de Giromagny et de ses environs montent à bord d’un train qui les conduit vers leurs futures garnisons. Pour beaucoup le voyage s’arrête dès la gare de Belfort où Le traité de Francfort autorisait les habitants des régions annexées à conserver leur nationalité française. on les dirige vers leurs casernes respectives. André Reiniche prend donc, au son de la musique militaire, le chemin de la caserne Béchaud, 4e bataillon du 42e régiment d’infanterie dit l’As de carreau. Le dimanche suivant, des gradés font visiter la cité du Lion aux «bleus».

(La suite dans :  André Reiniche, combattant des deux guerres par Michaël MENNECIER, page 54)

La « mobilisation » des métaux pendant l’Occupation

Dès le début de la Seconde Guerre les difficultés d’approvisionnement en métaux non ferreux se sont fait sentir ; une forte augmentation de la consommation pour compléter l’armement et la précarité des transports maritimes ont sérieusement entamé les stocks. Les réquisitions allemandes qui suivent la défaite provoquent une grave pénurie de cuivre, nickel, étain… C’est lors des Journées du patrimoine que j’ai rencontré Paul Lindecker. Je tentais de faire partager ma passion des vieilles pierres aux visiteurs du fort Dorsner et de raconter le peu que je savais de la destruction des tourelles quand il est venu vers moi et m’a déclaré : « je l’ai entendue, moi, l’explosion quand les Allemands ont fait sauter le fort ! » Quand on a la chance de rencontrer un témoin vivant de ce qu’on ne lit plus guère que dans les livres et dans les dépôts d’archives, on se précipite sur l’occasion et on tente de faire restituer au témoin ce que sa mémoire a conservé. Le témoignage qu’il m’a transmis couvre toute la période de l’Occupation mais pour commencer, voici ce qu’il m’a raconté….

(La suite dans :  La « mobilisation » des métaux pendant l’Occupation par Roland GUILLAUME, page 66)

Rougemont en 1922, vu par son curé

Le hasard, qui fait souvent bien les choses, a voulu que les archives paroissiales nous livrent un rapport tout juste centenaire sur la vie des habitants de Rougemont-le-Château et (peut-être ?) de Leval et de Romagny . Cette enquête diligentée par le doyenné de Lachapelle-sous-Rougemont, sur ordre de l’archevêché de Besançon, a l’avantage de nous offrir quelques données statistiques sur le quotidien des habitants ; même si les réponses du curé Chiron manquent souvent de probité. Les fidèles lecteurs de La Vôge connaissent déjà bien ce curé qui, dans les années 1930, revendiquait haut et fort ses sympathies pour le fascisme. Nous avons choisi de présenter les questions et leurs réponses telles qu’elles ont été formulées.

(La suite dans : Rougemont en 1922, vu par son curé par François SELLIER, page 69)

Faits et méfaits en Pays sous-vosgien

1684. Vauthiermont – Saint-Cosme :sacrilège et châtiment

Albert Laurent, originaire du Doubs, était maître d’école à Vauthiermont. Peut-être ses idées étaientelles trop à l’opposé des paroissiens du village. Ou céda-t-il à un coup de folie ? Un jour, s’étant glissé dans l’église de Saint-Cosme, il força le tabernacle, brisa les vases sacrés et selon ses aveux, jeta les saintes hosties. Des actes sacrilèges qui ne font pas sourire les hautes autorités locales! Le bailli Besançon de Fontenelle, assisté de Thomas Chardoillet et Pigenot, signèrent conjointement la condamnation du prévenu : « Nous condamnons Albert Laurent à faire amende honorable en chemise, la corde au cou, tenant en ses mains une torche de cireardente du poids de 2 livres au devant de la principale porte d’entrée de l’église de St-Cosme. Il y sera mené et conduit par l’exécuteur de haute justice dans un tombereau servant à enlever les immondices de la ville et ayant écriteau devant et derrière dénonçant le sacrilège. De ce fait, il aura le poing coupé sur un poteau qui sera planté au devant de la dite église. Il sera ensuite mené dans le même tombereau par le dit exécuteur, en la place accoutumée où il sera pendu et étranglé à la potence, jusqu’à ce que mort s’ensuive. 

(La suite dans :  Faits et méfaits en Pays sous-vosgien par Jacques MARSOT, page 79)

L’usine Briot à Lepuix

Analyse de quelques documents inédits

Il y a déjà quelques années, une connaissance me faisait savoir que le bâtiment administratif de l’ancienne usine Briot de Lepuix allait être restructuré par le Secours catholique dans le but de le transformer en logements sociaux. Il m’informait également que les lieux n’avaient pas été transformés depuis la fermeture de l’usine et que de nombreuses archives y étaient encore stockées. Ma curiosité pour l’histoire du Pays sous-vosgien ayant été activée, j’obtins l’autorisation de visiter l’endroit et d’étudier ces archives. J’y ai découvert un fonds assez hétéroclite de documents couvrant une période allant du XIXe siècle aux années 80, documents qu’il serait dommage d’oublier et de ne jamais exploiter. Notre but n’est pas ici de faire une étude exhaustive de ce que fut l’usine textile Briot à Lepuix mais plutôt de mettre à disposition du lecteur, avant disparition probable, un certain nombre de données et d’informations qui permettront peut-être une exploitation future. Un fonds disparate et incomplet L’usine Briot est implantée à Lepuix au lieu-dit « la Jargogne » sur un espace d’un peu plus de deux hectares bordé au nord-est par la rue de Chauveroche et au sud-ouest par le quartier de la Gonfle. L’usine est constituée de deux groupes de bâtiments construits au XIXe siècle. Pour la période nous intéressant, la zone de production était située dans le vaste bâtiment à deux étages jouxtant le quartier de la Gonfle, le bâtiment le plus ancien le long de la rue de Chauveroche regroupant les bureaux administratifs. Enfin, un troisième bâtiment servait de logement à la direction.

(La suite dans : L’usine Briot à Lepuix par Stéphane MURET, page 81)

Les vieilles familles du Territoire

Les VERRIER

Le surnom d’un maître verrier fut sans doute à l’origine de ce patronyme. De l’ancien français, Vairier, Verrier, fabricant de verre ou artisan qui peint les vitraux : À Guillaume le vairier, pour il noe peniaus [deux panneaux neufs] de vairerie, mis as fenestres. Ce patronyme occupe le 759e rang [statistiques Filae actuelles] des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent dans les régions Rhône-Alpes, Île de France, Normandie, Champagne et Bourgogne France-Comté. En France, on trouve plusieurs variantes de ce nom : Leverrier, Veyrier, Veyradier, Veret, Verrien, Vedrenne, Védrine, Védrines, Védrinelle, Varié, Varier, Varrié, Varrie, Varrier, Warier, Warrier, Werrier, Voirier, Verrié, Verrie. En Europe, on trouve : Glas, Glaser (Allemagne), Glaze, Glazeman (Belgique et PaysBas), Glazier (Grande Bretagne), Vidriero (Espagne), Vetrairo (Italie), Staklar (Russie)… Le patronyme Verrier figure dans l’ascendance de Cuvier Jean Léopold Nicolas Frédéric dit Georges, naturaliste, professeur et homme politique montbéliardais. Son ancêtre directe, Jehannette Verrier, née à Grandvillars en 1570 avait comme ancêtre Jehan Verrier né vers 1440.

(La suite dans : Les vieilles familles du Territoire par Gérard JACQUOT, page 90)

Joseph Zemp, un demi-siècle de direction d’harmonies

Musicien, directeur d’harmonies, compositeur et arrangeur, professeur de musique, Joseph Zemp est la grande figure du monde de la musique et du chant choral dans le Territoire de Belfort. Grâce à sa personnalité, son engagement et sa volonté, par ses qualités humaines et musicales, et également avec le concours de ses musiciens, il a contribué à donner une bonne image de la musique d’harmonie. Il a dirigé les harmonies de Valdoie et d’Alsthom durant 52 ans, et son histoire est naturellement celle de ces deux harmonies. Joseph Zemp est né le 12 décembre 1915 et décédé le 31 août 2005.

Sa formation musicale: • Élève à l’école de musique de l’harmonie Alsthom, son premier professeur étant Émile Dorgnier, directeur de l’harmonie de 1926 à 1933 et ancien chef de musique des 42e et 35e RI. • Pas d’informations sur d’autres professeurs. • Formation : tuba et piano. • Premier prix d’excellence solfège et tuba de la Confédération musicale de France (CMF) – Paris en 1932. • De 1942 à 1952, formation avec Lucien Debraux, directeur de l’harmonie Alsthom (1939 à 1948), ancien militaire et directeur du conservatoire de Belfort. Avec lui, il a appris l’harmonie (contrepoint et fugue) et aussi la direction musicale. • Prix d’harmonie au conservatoire de musique de Strasbourg en 1952

(La suite dans : Joseph Zemp, un demi-siècle de direction d’harmonies par Claude PARIETTI, page 91)

Les « jardins » des prés Heyd à Giromagny

Souvenir d’enfance : un soir de l’été 1960, une fillette de huit ans courait sur le sentier des prés Heyd à Giromagny, un peu angoissée par le crépuscule, alors que lui était confiée la charge d’aller au-devant de sa grand-mère qui, affairée dans son jardin, semblait avoir oublié l’heure. Au milieu du XXe siècle, un chemin de pré reliait encore un large sentier pierreux parallèle à la rue Thiers, le chemin des prés Heyd, et des terrains cultivés, jardins, champs, en bordure sud des prés Heyd, de part et d’autre du chemin des champs Broyers. Les prés Heyd. Les prés Heyd portent le patronyme de la famille Heyd de Heydenbourg, dont le premier juge des mines de Giromagny, puis de toute une descendance de prévôts et inspecteurs des mines qui y ont vécu aux XVIe et XVIIe siècles. Cette vaste étendue de terrains s’étend de la rue des prés Heyd à l’est, à la rue du cimetière et la route du fort Dorsner à l’ouest ; la butte des monts Romains en constitue la limite sud. 

(La suite dans :  Les « jardins » des prés Heyd à Giromagny par Colette THOMAS, page 104)

Le dessous des cartes

Dans son édition du 23 juillet 2022, l’Est Républicain titrait : « Rougemont-le-Château. Fonds friches : la commune lauréate pour le site TEEN. » L’article précisait notamment que la commune allait bénéfi cier d’une manne substantielle de 450 000 euros provenant du « Fonds friches » pour la réhabilitation d’un site industriel désaffecté, situé en plein cœur du village. Il nous a paru opportun de retracer brièvement l’histoire de ce site. Brièvement, parce que le but de cette rubrique de La Vôge est avant tout de commenter une photo et d’en dégager une histoire, sans se lancer dans une étude plus approfondie (qui pourra certainement être entreprise plus tard, eu égard à la richesse des archives sur le sujet). La photo n’est pas gaie, pourtant elle date de février 2009 avant que les vandales de tous ordres ne sévissent…Aujourd’hui, même le grand portail en tôle est défoncé. L’usine a pourtant connu des heures plus glorieuses. Pour tout dire, il s’agit du plus ancien site industriel de Rougemont : un tissage. Le plus surprenant est que son histoire a débuté à l’autre bout du village, rue de Masevaux, dans une caserne construite pour les chasseurs autrichiens en 1816, après Waterloo et le deuxième siège de Belfort.

(La suite dans :  Le dessous des cartes par François SELLIER, page 108)

Céoùdonc ?

Plusieurs années durant, Claude Canard a proposé Le Céquoidon, rubrique par laquelle il présentait un outil ou un ustensile peu courant dont il fallait tenter de trouver le nom et l’utilité. Désormais ce sont des lieux, des édifices, des statues ou des détailsarchitecturaux bien de chez nous, que nous vous proposons d’identifier et de situer. La réponse se trouve sous chaque photo mais avant de retourner votre magazine, essayez de deviner !

(La suite dans :  Céoudonc, page 110)

La petite histoire en patois

Lo Rnâ a peu lo Leu piantent les pon’terres !
Le Renard et le Loup plantent les pommes de terre !

(La suite dans : La petite histoire en patois, Texte et traduction « en patois de chez nous » par Marthe PELTIER – Illustration François BERNARDIN page 111)

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